Retrouver la joie de l’enfant intérieur : Un voyage vers la simplicité et la créativité

Cet article est une adaptation de l’épisode 2 de mon podcast Voyages intérieurs avec Gaëtan : Et si on s’amusait avec son enfant intérieur ? où je parle de l’importance de se relier à la joie et à la créativité de son enfant intérieur.

6 minutes

Avez-vous déjà entendu parler de l’enfant intérieur ? Il y a de fortes chances que oui. Aujourd’hui, les ouvrages, les magazines, les émissions et les podcasts qui traitent de développement personnel, abordent largement ce concept. Il y a un fait indéniable : nous avons tous/toutes été, un jour, un enfant. Nous sommes devenus adultes chargés de tout ce que nous avons vécu durant nos jeunes années, chargés de nos moments de joie et de nos moments de peine. L’enfant que nous avons été reste une part de nous. Parfois, il prend même les commandes.

Quand on parle de l’enfant intérieur, on parle surtout de l’enfant souffrant, de l’enfant qui s’est senti rejeté, abandonné, humilié, trahi ou encore qui a connu des injustices. D’ailleurs, c’est par ce biais-là que j’ai découvert mon enfant intérieur il y a quelques années, sept ans environ, lors d’un travail thérapeutique. J’ai alors réalisé que les blessures de mon enfance conditionnaient certaines de mes réactions et certains de mes comportements. Et pendant que vous lisez ces mots, vous êtes peut-être en train de faire des liens avec votre propre expérience, de sentir cet enfant blessé à l’intérieur de vous, de repenser à un souvenir où vous vous êtes vus agir comme un enfant. Je vous invite à mettre tout ça de côté pour le moment. Aujourd’hui, ce n’est pas la part blessée de notre enfant intérieur que je vous propose d’explorer, mais plutôt son côté joyeux et créatif.

Retrouver la joie, la simplicité et la créativité de notre enfant intérieur.
Atelier en ligne : Cultiver la joie.

Se relier à la joie de l’enfant intérieur

Il y a plus d’un an, j’ai eu l’opportunité d’assister à un week-end sur l’enfant intérieur. Avant de m’y rendre, j’avais un peu d’appréhension. Je me sentais fatigué et j’avais peur que ce travail sur l’enfant intérieur vienne réveiller la partie blessée en moi. Je fus surpris de voir plutôt arriver le petit garçon joyeux, aimant s’amuser, aimant la vie, curieux du monde qui l’entoure, porté par l’envie de comprendre l’humain, d’aider les autres, mais aussi par l’envie de raconter des histoires. Ce n’est pas la peur qui contrôle ce garçon-là. Il laisse son essence s’incarner d’elle-même. Il sait ce qui le rend vivant, ce qui rehausse sa vibration. Et il fait ce qu’il a à faire avec amusement et avec joie. Il agit sans se soucier des jugements et sans avoir peur de se tromper.

Leçons de l’enfant intérieur

En même temps, il ne peut pas se tromper car il suit sa joie. Et si un obstacle survient ou si une erreur est finalement commise, ce ne sera qu’une invitation à découvrir un autre moyen de faire. Flexibilité. Curiosité. Mon joyeux enfant intérieur avait besoin de remettre les pendules à l’heure à l’adulte que je suis. Il m’a montré que je nous trahissais, que je laissai finalement peu de place aux activités qui me nourrissaient vraiment, à mes rêves, car trop pris par des peurs, des doutes. Je perdais de la flexibilité pour de la rigidité, et je perdais de la curiosité pour de l’effroi.

Retrouver la simplicité et la créativité

Au final, il m’a fait comprendre que je me prenais trop au sérieux. Se poser des questions, c’est bien ? Douter aussi. Mais poussé à l’extrême, j’oubliais mon essence profonde et je tombais dans l’immobilisme avec le risque de passer à côté de la vie que je souhaite avoir. Il m’a invité à remettre du jeu, de l’amusement, de la joie, dans mes envies, mes activités préférées pour ne plus être aveuglé par les « Il faut que… », « je ne vais pas y arriver », « je ne suis pas légitime ».

Honorer son aspiration entre jeu et sérieux

L’apparition de ce petit garçon a contribué à la naissance du podcast Voyages intérieurs avec Gaëtan. J’avais mille raisons de ne pas le faire : pas capable, ma voix est trop ceci, trop cela, pas assez le temps, et qu’est-ce que je vais pouvoir raconter, ça va être ridicule et bien d’autres. Cependant, mon enfant intérieur ne m’a pas lâché : « Au fond, est-ce que ça ne te plairait pas ? ». La réponse était oui. « Est-ce que ce ne serait pas un excellent moyen d’aider davantage de personnes sur leur chemin ? ». Encore oui, un oui qui me permet de rester fidèle à une aspiration profonde. « Alors, et si tu pensais à la naissance du podcast en te raccordant à cette envie, si tu le prenais comme un jeu et tu vois ce qui se passe ? ». Oui, trouver un équilibre entre le jeu et le sérieux, c’est retrouver, à mon sens, de la simplicité.

Retourner à la simplicité de la vie

Ce n’est pas toujours facile, les peurs sont toujours là, mais l’amusement reprend peu à peu sa place. Car, s’amuser, c’est inviter la légèreté à revenir quand une situation devient trop lourde ; c’est chasser la pression que nous nous mettons dans une activité que nous aimons profondément, la pression nous éloignant de cet amour ; c’est invoquer la vitalité et le mouvement quand l’immobilisme nous prend ; c’est sortir des étiquettes, des catégories, de nos croyances pour poser un regard neuf sur les situations ; c’est laisser revenir l’émerveillement lorsque nous sommes lassés de tout ; c’est laisser pour quelques instants notre côté sérieux et rigide pour renouer avec la spontanéité et l’élan du cœur.

Apprendre des enfants autour de nous

Soyons élèves des enfants autour de nous ! Je suis surpris, même émerveillé lorsque j’observe les enfants autour de moi. Tout est prétexte à l’amusement, même passer le balai ou faire la vaisselle. Ils sont portés par la joie. Ils s’autorisent à l’exprimer, à rire fort. Combien de fois, en tant qu’adulte, nous réprimons notre joie, car nous pensons que nous ne méritons pas de ressentir cette émotion ou parce que nous croyons que ce n’est pas décent de le montrer ?

Retrouver la magie de la créativité

L’enfant s’autorise à créer, à inventer de nouvelles façons de penser, de faire, même si ça semble complètement loufoque aux adultes. Si l’adulte apprend aux enfants, les enfants nous enseignent à revenir dans notre cœur, à s’autoriser à être. Nous sommes, ce que nous sentons est ce que nous sentons. Et c’est tout.

En conclusion, j’aimerais dire qu’il est temps de redécouvrir la joie et la créativité de notre enfant intérieur. Retrouvons la simplicité, l’amusement, et osons être nous-mêmes. Apprenons des enfants autour de nous et laissons la magie de la créativité guider notre chemin. C’est en nous reconnectant à notre enfant intérieur que nous pouvons trouver une véritable source de bonheur et d’inspiration dans notre vie d’adulte. Alors, n’oublions pas de jouer, de rire et de nous autoriser à être authentiques, comme le ferait un enfant.

Pour explorer davantage : Les ateliers “Cultiver la joie”

Pour cultiver notre joie, j’anime régulièrement des ateliers en ligne. Durant une heure à une heure trente, je vous guide dans deux pratiques pour alimenter nos forces de vie.

Pour en savoir plus et connaître les prochaines dates, rendez-vous sur la page de présentation de l’atelier.

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